Geek-Art x Caurette x Ronan Toulhoat
Geek-Art, in partnership with Caurette Editions — France’s leading artbook publisher — regularly collaborates on the creation of limited-edition art prints for collectors and enthusiasts.
Sold for a limited time exclusively through Caurette’s online store, Liber Distri, these prints are numbered, signed, and accompanied by certificates of authenticity.
Available to both the general public and specialty bookstores, each edition is printed on premium fine art paper by a Bordeaux-based printer specializing in luxury production.
This In Nomine Dragonis art print, signed by its creator Ronan Toulhoat, is the result of a direct collaboration with the artist.

Art by Ronan Toulhoat



L’histoire derrière In Nomine Dragonis (texte signé Thomas Olivri) :
La fraîcheur matinale qui englobe cette région du Duché de Savoie, en cette belle année 1416, n’a que peu d’impact sur Ripaille, le fier chevalier au bouclier orné d’un arbre et d’une étoile filante. Dans son armure bosselée, il transpire déjà à grosses gouttes. L’excitation est à son comble au sein de tous les participants autour de lui : le tournoi du Grand Serpent va bientôt commencer, sous l’oeil inquisiteur de la Duchesse Ancilia, déjà présente dans ses loges. Et ils sont nombreux, les chevaliers, à parader sous ses oriflammes ! Des dizaines se sont présentés pour avoir le privilège de se battre pour la gloire… Et surtout la fortune.
Ce tournoi est en effet connu pour le formidable prix qui revient chaque année à son vainqueur. Un coffre d’or rempli à ras bord, et le prestige d’être embrassé sur les deux joues par la Duchesse en personne. Une victoire qui a cependant un prix : le tournoi du Grand Serpent est en effet connu pour la violence de ses combats. Nombreux sont les participants à avoir connu la mort durant ses précédentes éditions. N’est déclaré vainqueur d’une joute que celui qui tient debout le dernier. Et inutile d’envisager de tricher ou, pire encore, de se rendre. Chaque joute a en effet lieu sous l’ombre des ailes gigantesques d’Humbert, le Grand Dragon du Duché de Savoie, protecteur de la Duchesse. Cet immense ver, l’un des plus grands des royaumes, est la représentation ultime de Dieu sur Terre. Un symbole de puissance et de fortune pour les grands de ce monde, notamment pour la Duchesse Ancilia, qui a pu compter sur lui pour repousser les nombreuses attaques du Saint Empire Romain Germanique sur son duché. Et qui, pour le remercier de ses services, n’hésite pas à lui offrir régulièrement en guise de friandise un participant trop couard ou pas assez valeureux à ses yeux…
Mais Ripaille n’en a cure. Il n’est pas venu là pour faire dans la dentelle. Il a attendu patiemment, de tournoi en tournoi, de victoires en défaites, avant d’avoir le privilège d’être sélectionné pour participer au Grand Serpent. Et il compte bien faire forte impression ! Il s’est préparé toute sa vie pour ce moment, s’entrainant encore et toujours au maniement des armes et à l’art du combat pour devenir le meilleur d’entre les meilleurs. Aujourd’hui, au pied de l’immense Château de Ruines de la Duchesse, il sera vainqueur, ou terminera dans le gosier du dragon.
Tout à coup, Humbert pousse un cri à déchirer les montagnes alentours et déploie ses immenses ailes, plongeant les participants dans l’ombre. La Duchesse s’est levée. Les combattants se font face. Bientôt, la première phase du Grand Serpent va commencer. Ripaille sourit et bande ses muscles avant de caresser la croupe de sa jument caparaçonnées.
La joute va commencer.

A word from the artist
| I created this illustration on a smooth, heavy-weight watercolor paper with no grain. After making my digital rough, I drew the scene with a fine black pen. Then I applied a uniform wash of ochre acrylic ink over the entire drawing. Next, I used drawing gum (masking fluid) on the main elements — the dragon and the foreground, including the knight — so I could focus on painting the background. I painted the background in acrylic, and once it was dry, I sprayed a light glaze of pink and blue with an airbrush to clearly separate the different planes. I then removed the masking fluid to work first on the dragon, then on the other elements: starting with the foreground and our knight, named Ripaille, and then the procession of knights passing in front of the ephemeral throne. For this stage, I used a mix of acrylic paints and acrylic inks, taking advantage of the inks’ transparency to deepen the shadows. Finally, I finished the piece with a few more glazes. RT |
